T’as pas encore consulté mon Best Ov 2013, ni ceux de mes collègues? Fais-moi pas choquer, pis va y jeter un coup d’œil tout de suite!
Voilà. Tu sais désormais qu’au-delà du mon top 10, il y a tout plein d’albums que j’ai grandement apprécié en 2013. Je ne me lancerai pas dans une analyse profonde des titres que tu vas découvrir sous peu, mais sache que chacun des albums ici-bas a été candidat potentiel à ma liste ultime, ou, faute d’une découverte tardive, certains d’entre eux auraient pu aisément s’y retrouver. En gros, si la commande avait été de faire un top 50 de l’année 2013, ça aurait donné quelque chose comme ce que tu t’apprêtes à lire.
Ici, pas d’ordre particulier. En fait, oui. Juste alphabétique, accompagné d’un bref commentaire d’appréciation.
Sans le métal, la vie serait une erreur.
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Agrimonia
Rites of Separation (Southern Lord)
Cité dans plusieurs palmarès de fin d’année, Agrimonia est un drôle d’engin qui se plaît à mélanger les genres, passant du death au black tout en incorporant doom et métal atmosphérique. Avec une chanteuse redoutable et des riffs de la mort, le quintette de Gothenburg, Suède, possède l’étoffe d’un groupe qui a tout ce qu’il faut pour s’imposer comme figure de proue au cours des prochaines années. Vraiment fort.
Amorphis
Circle (Nuclear Blast)
Je suis fan fini d’Amorphis. Ce choix est purement subjectif. Le groupe ne se réinvente certes pas, n’empêche, il est étonnant de constater que ces musiciens parviennent encore à pondre des morceaux accrocheurs. Si vous avez aimé Tales from The Thousand Lakes, Elegy et Skyforger, vous ne pouvez pas ne pas apprécier Circle. À noter que la puissante réalisation de Circle est une gracieuseté de Peter Tagtgren (Hypocrisy), ce qui nous fait même douter de son apport sur Nightbird’s Song, pièce plus près du black métal, avec un pré-refrain qui semble avoir été carrément emprunté à Hypocrisy. Superbe!
Anagnorisis
Beyond All Light (Indépendant)
Au-delà de la lumière, il y a la noirceur, la rage mais aussi la beauté. Celle de riffs mélodiques et épiques qui parsèment l’ensemble de l’oeuvre livrée par ce groupe qu’on aurait associé à la scène européenne mais qui est plutôt issu du Kentucky. Ne vous laissez pas influencer par les premiers instants de Beyond All Light et prenez le temps de découvrir cet opus qui n’est rien de moins qu’un joyau du black métal.
Argus
Beyond The Martyrs (Cruz del Sur)
Avec ses envolées galopantes à la Maiden, Argus a tôt fait d’accrocher l’auditeur. Évoquant un peu Sabbath mais surtout Candlemass, la musique que proposent ces américains rentre au poste. Beyond the Martyrs, leur troisième album studio, jouit d’une excellente qualité de production, faisant à n’en point douter l’un des meilleurs disques métal de l’année.
Aosoth
IV: An Arrow in Heart (Agonia Records)
D’abord, je dois dire que je trouve l’illustration de cet album absolument attrayante. Mais au-delà de l’esthétisme de la couverture, Aosoth propose un black métal jouissif. Avec des riffs obscurs, inquiétants et parfois mélodiques, le trio français livre un opus dense, riche et menaçant.
Autopsy
Headless Ritual (Peaceville Records)
Fondé il y a de cela un peu plus de 25 ans par le guitariste Eric Cutler et le batteur/chanteur Chris Reifert (que l’on peut entendre sur Scream Bloody Gore de Death), Autopsy revenait à la charge en 2010 après une longue absence. Or, ce plus récent disque est probablement ce que le groupe a fait de mieux en carrière. Ouvrant sur la old schoolesque mais légèrement tortueuse Slaughter At Beast House, c’est à partir du troisième morceau (She Is Funeral) qu’Autopsy semble prendre son air d’aller. The Headless Ritual comporte de nombreuses trouvailles qui vous inciteront au headbanging à coup sûr.
Celeste
Animale(s) (Denovali)
Divisé en deux parties, Animale(s) capte d’abord l’attention par le spectre sonore où la basse bien présente, mariée à la vile distorsion de la guitare, prend littéralement aux tripes. Torturée, la musique de Celeste est aux antipodes des photos de l’album, qui semblent plutôt destinées à faire la promo d’un parfum ou d’une ligne de vêtements. Retenez qu’il s’agit d’un disque sombre qui va vous écorcher à coup sûr et cela, dans la langue de Molière.
Cerekloth
In The Midst Of Life We Are In Death (Hells Headbangers)
Il y a un dicton qui dit qu’il ne faut pas juger un livre à sa couverture. Eh bien c’est pareil pour un album métal. C’est peut-être même encore plus vrai en fait… Bref, je trouve la pochette de ce In The Midst Of Life We Are In Death assez moche, mais je ne peux heureusement en dire autant quant au death metal que suggère Cerekloth. Sans essayer de reproduire ce que d’autres ont fait avant eux, le groupe parvient ainsi à apporter un vent de fraîcheur tout en conservant l’esprit old school du genre.
Cult of Fire
मृत्यु का तापसी अनुध्यान (Iron Bonehead)
Si cette année Gorguts s’est intéressé au peuple Tibétain avec le titanesque Colored Sands, on peut aussi affirmer que le groupe de la République tchèque, Cult of Fire, s’est attardé à l’hindouisme avec मृत्यु का तापसी अनुध्यान (Ascetic Meditation of Death). Là s’arrêtent les comparaisons, puisque Cult of Fire propose une musique moins sophistiquée, mais tout de même très intéressante avec son black métal teinté de quelques lignes de sitar, servant à renforcer le concept de l’album.
Cult of Luna
Vertikal (CoL Press)
Album conçu à partir du chef d’oeuvre de la science-fiction de Fritz Lang qu’est Metropolis (1927), Vertikal combine avec intelligence musique électronique, atmosphères et métal hurlant. Un voyage captivant au cœur d’un univers musical assez fascinant.
Dark Tranquillity
Construct (Century Media)
J’étais certain pendant un bon moment que Construct figurerait parmi mes 10 meilleurs albums de l’année. L’écarter a été rough, mais Construct reste un des disques que j’ai le plus fait rouler dans mon iPod et sur ma table tournante (le vinyle, moins compressé, sonne mauditement bien). Un disque qui a littéralment divisé les fans. Ceux qui le boudent sont dans le mauvais camp…
Exhumed
Necrocracy (Relapse)
On pourrait dire d’Exhumed qu’il est le penchant américain de Carcass. C’est parfois juste, mais ce n’est pas non plus tout à fait exact, puisque Exhumed parvient à se démarquer avec des éléments qui lui sont propres. Qu’importe, ce Necrocracy, chargé d’un discours plutôt politique est un des meilleurs albums de death metal de 2013, comportant quelques solos et lignes mélodiques assez jubilatoires.
Hail of Bullets
III The Rommel Chronicles (Metal Blade)
Ce side project constitué de Martin van Drunen (Asphyx) et d’anciens membres de Gorefest, Thanatos et Houwitser livrent un death métal old school pas piqué des vers. III The Rommel Chronicles est de loin le meilleur disque de la formation. Si vous êtes fans d’Asphyx, vous ne serez pas dépaysés et surtout ravis par le death métal brut que propose Hail of Bullets.
Imperium Dekadenz
Meadows of Nostalgia (Season of Mist)
Ce 4e disque d’Imperium Dekadenz, groupe allemand que j’ai découvert cette année, porte bien son titre. En effet, la nostalgie risque d’habiter celui ou celle qui s’aventure à l’écoute de l’épique Aue Der Nostalgie ou de l’acoustique Memoria. Mais l’atmosphérique Meadows of Nostalgia ne se contente pas que d’incarner ce sentiment de regret et nous convie à une panoplie d’émotions à travers de riches lignes musicales souvent aussi inspirées que déchirantes (Ave Danuvi, Striga).
Inquisition
Obscure Verses for The Multiverse (Season of Mist)
Un black métal rude et sans flafla. J’ai mis du temps avant d’avoir été entièrement conquis. Mais Inquisition, groupe d’origine Colombienne installé aux É-U depuis plusieurs années, a une signature bien particulière, surtout dans le style de jeu du guitariste et chanteur Dagon. Les riffs peuvent sembler identiques d’une pièce à l’autre, mais on réalise après quelques écoutes qu’il y a beaucoup de bon stock ici.
Iron Reagan
Worse Than Dead (A389 Recordings)
Merci à l’ami Sebbrutal d’avoir partagé sa découverte il n’y a pas si longtemps. Iron Reagan a étanché ma soif de cet heureux mélange de métal et de hardcore. Ça remet bien dans l’esprit de D.R.I. et S.O.D.
19 pièces totalisant 25 minutes de révolte. Fuck y’all!
Kalmah
Seventh Swamphony (Spinefarm)
Parfois à la limite du cheesy qui n’est pas sans rappeller Children of Bodom (que j’aime bien soit dit en passant), j’éprouve néanmoins toujours beaucoup de plaisir à écouter du Kalmah. Seventh Swamphony ne fait donc pas exception. Dans le genre power/death métal mélodique, on ne peut trouver guère mieux cette année.
Katalepsy
Autopsychosis ()
Paru en tout début d’année, Autopsychosis, second disque du quintette moscovite Katalepsy, offre un sacré dégelé aux amateurs de musique extrême. La force de cet album réside dans la variété des structures de chacune des compositions. Non seulement on passe de riffs ultra rapides à des segments rythmiques avec une précision chirurgicale, mais l’ensemble se présente avec une fluidité et une cohérence telle qu’on saisit rapidement que toute cette décharge de brutalité est loin d’être masturbatoire.
Kvelertak
Meir (Roadrunner)
Pour être honnête, Meir n’a pas eu l’effet aussi enthousiasmant que j’avais connu en découvrant le premier disque de Kvelertak. Tellement pas en fait, que j’ai boudé ce second effort studio pour n’y revenir que tout récemment. C’était peut-être une bonne chose finalement, puisqu’avec un certain recul j’apprécie davantage ce satané Meir.
Lord Dying
Summon the Faithless (Relapse)
Je crois que la première fois que j’ai écouté Summon the Faithless, je ne devais pas être dans le bon état d’esprit ou tout simplement pas réceptif, car la musique de Lord Dying me laissa dans une certaine indifférence. Pourtant, ce tout premier album du groupe donnant dans le métal pesant et dégoulinant déborde de riffs dévastateurs. Comme quoi il ne faut pas toujours se fier à sa première impression.
Lost Society
Fast Loud Death (Nuclear Blast)
Déçu par Super Collider tout comme par l’ensemble de l’oeuvre de Metallica depuis le pénible Load? Tu as le sentiment que tes groupes thrash préférés t’ont laissé tomber? Lost Society te fera revivre le même genre de sensations que lorsque tu écoutais Kill Em’All et Peace Sells… Pas mal pour des ti-culs finlandais qui sont venus au monde quand le salaire minimum passait à 6$ au Québec ou que Braveheart remportait l’Oscar du meilleur film.
Nails
Abandon All Life (Southern Lord)
Besoin d’évacuer ta rage? Nails te donne l’occasion de le faire pendant près de 18 minutes! Du défoulement pur avec un groupe de grindcore qui va droit au but. Ça niaise pas. Hostie, non!
Nocturnal Graves
…From the Bloodline of Cain (Hells Headbangers)
Ben oui toé. Un autre groupe qui allie black et thrash metal. Mais que voulez-vous, dans la plus pure tradition du old school, Nocturnal Graves procure un malin plaisir tout au long de ce …From the Bloodline of Cain, où le groupe se plaît d’ailleurs à clancher leur répertoire à une vitesse diablement rapide. Efficace.
Noisem
Agony Defined (A389 Recordings)
Ce quintette de kids provenant de Baltimore serait influencé par Terrorizer. On les croit à l’écoute de Agony Defined, mais également à la vue de leur pochette. Noisem fait aussi penser à Slayer de temps à autres. Ça torche un max pendant moins de 30 minutes. De jeunes musiciens qui possèdent tout le talent nécessaire pour un avenir prometteur.
October Tide
Tunnel Of No Light (Pulverised Records)
On pourrait décrire October Tide comme étant un espèce de croisement entre Omnium Gatherum, Katatonia, In Mourning et Swallow the Sun. Plutôt alléchant ces comparaisons, n’est-ce pas? En tout cas, Tunnel of No Light, 4e enregistrement studio du band suédois, transpire la mélancolie et la tourmente, ce qui me parle beaucoup.
Ramming Speed
Doomed to Destroy, Destined to Die (Prosthetic)
Dans la foulée de groupes qui rendent leurs lettres noblesses au thrash métal, Ramming Speed semble malheureusement avoir été mis à l’écart. Dommage, parce que ces bardes de l’extrême basé à Boston combinent avec beaucoup d’aisance le d-beat, le death et le thrash dans un emballage old school qui déchire en ta’. Ce second disque gagne à être connu et reconnu.
Revocation
Revocation (Relapse)
Au cas où te ne l’aurais pas encore remarqué, Revocation est constitué de talentueux musiciens qui n’ont pas hésité au cours de leur jeune carrière à faire la démonstration de leur talent en incorporant une mutlitude de genre musicaux à travers leurs compostions. Offrant jadis un thrash disons…. versatile, la formation y va cette fois d’un opus plus posé et plus près du death. Moins show off qu’à l’habitude, Revocation livre par la même occasion un foutu bon disque.
Satan
Life Sentence (Listenable Records)
Impression de déjà-vu? Normal. La pochette, illustrée par le prolifique Eliran Kantor, ramène directement à Court in the Act (1983), album phare du groupe anglais Satan. Mais là ne s’arrêtent pas les parallèles entre le disque paru 30 ans plus tôt et le nouvel opus du groupe, marquant le retour de la formation après un peu plus de deux décennies de silence radio. En effet, Life Sentence a été enregistré par le même line-up de musiciens, faisant de ce disque la suite logique à Court in the Act. Les membres de Satan nous reviennent donc en grande forme, avec une puissante injection de bon vieux NWOBHM. Satan ne décevra pas ses fans de la première heure et devrait même s’en trouver de nouveaux, car tout ce qui pouvait agacer à l’époque (réalisation et mixage moyens, voix de Brian Ross), se trouve aujourd’hui bonifié.
Scale the Summit
The Migration (Prosthetic)
Tu aimes Between the Buried and Me, Cynic et Exivious. Arrête de lire, pis va écouter l’album instrumental The Migration de Scale the Summit. Tu me remercieras plus tard.
Svart Crown
Profane (Listenable Records/Season of Mist)
Avec son métal extrême noirci et aux échos apocalyptiques, le band français Svart Crown offre avec Profane une foudroyante première moitié. Si la seconde partie de l’album n’est pas à la hauteur des minutes précédentes, force est de constater qu’on a tout de même affaire à un produit de qualité.
Suffocation
Pinnacle of Bedlam (Nuclear Blast)
Figurant parmi les pionniers américains du death métal dit «brutaux», Suffocation est loin d’avoir perdu la main. Plus de vingt ans après leur tout premier effort (Effigy of the Forgotten), le quintette fait preuve d’autant de mordant avec Pinnacle of Bedlam. Ce sont 10 pièces dans la plus pure tradition de death combinant passages techniques, blast beats et solos de guitares survoltés.
Take Over And Destoy
Endless Night (Comfort Point)
Take Over and Destroy, TOAD pour les intimes, rocke en sale. Se définissant comme « un groupe de rock n’ roll des années 70, coincé dans la peau d’un groupe métal scandinave des années 90 créant une trame sonore d’un film de John Carpenter », la troupe de Phoenix peut aussi être présenté comme un violent croisement entre Cathedral et Kvelertak. Endless Night est une des surprises de l’année.
Thrawsunblat
Wanderer on the Continent of Saplings (Ignifera Records)
Lorsque Wanderer on the Continent of Saplings s’amorce, on dirait un pseudo ska (ou polka) joué au piano. On dirait aussi qu’il s’agit d’une mauvaise blague. Mais une fois ce moment douteux passé, Thrawsunblat propose un mélange de métal et de folklore plutôt satisfaisant. Thrawsunblat te fais penser à Woods Of Ypres? Normal. Ce projet en est un d’anciens membres de la défunte formation made in Canada. Des chansons à boire des maritimes appuyées par du blast beat, ça se peut. Et ça fonctionne, même si le tout peut paraître un peu longuet en fin de parcours alors que la vigueur reprend sur la dernière et glorieuse I Am The Viator.
Toxic Holocaust
Chemistry of Consciousness (Relapse)
Ce trio de thrash metal mené de front par Joel Grind ne gagnera pas un prix d’originalité, mais bon sang que ce Chemistry of Conscioussness est d’une redoutable efficacité. En fait, Toxic Holocaust livre sur ce 5e album ses meilleures compositions en carrière. Une valeur sûre.
Tribulation
The Formulas of Death (Invictus)
The Formulas of Death risque de prendre par surprise ceux et celles familiers avec The Horror, précédente offrande du groupe black Tribulation. Cette fois, les suédois défrichent un territoire musical incroyablement plus vaste (on a droit à un peu de punk et de psychédélique). Atmosphérique, mélodique et dense, cet album de près de 76 minutes n’est pas exempt de longueurs, mais les passages les plus réussis sont si efficaces qu’on leur pardonne les moments de redondances.
Unkind
Pelon Juuret (Relapse)
Si tu ne jures que par le d-beat, tu en auras pour ton argent avec Pelon Juuret des finlandais de Unkind. Ce second album à paraître sur l’étiquette Relapse, mais sixième disque en carrière est, en ce qui me concerne, mon premier contact avec Unkind. Et quelle introduction foudroyante! Aussi décapant que satisfaisant, ce n’est rien de moins que de la défonce musicale à la fois sombre et mélancolique qu’on nous décharge en pleine gueule, sans compromis.
Vastum
Patricidal Lust (20 Buck Spin)
Crasseux, pesant et incroyablement heavy, le death metal de Vastum a quelque chose qui rappelle par moment Disincarnate et Obituary. Et si des parallèles sont établis avec Cannibal Corpse au sujet des textes, c’est en surface, car même s’il est question de perversions et de sexualité déviante, le groupe aborde la chose avec un plus grand sérieux, s’inspirant notamment de l’oeuvre de Georges Bataille.
Voïvod
Target Earth (Century Media)
Le groupe légendaire québécois revenait en sacré grande forme cette année avec Target Earth, une proposition parmi leur plus heavy, mais aussi l’une des plus satisfaisantes depuis bien longtemps. Saluons au passage le travail du guitariste Dan Mongrain, qui parvient à transcender le style unique du regretté Denis « Piggy » D’Amour.
Vuyvr
Eiskalt (Throatruiner)
L’entrée en matière de Vuyvr, groupe black en provenance de la Suisse décoiffe en ciboire! Imaginez un instant que dans un univers parallèle The Dillinger Escape Plan et Dissection aient uni leur force pour pondre un album. Il me semble que ça donnerait quelque chose comme Eiskalt. Riffs hargneux, blast beats mortels et passages mélodiques se chevauchent avec une énergie décapante. De la bombe!
Weedepecker
Weedpecker (Indépendant)
Relativement bluesy, les stoners de Weedpecker arrivent avec un premier disque homonyme qui va te faire planer, que tu aies fumer de l’herbe ou pas. Sérieux, ces musiciens, directement de la Pologne, devraient ravir les fans de Soundgarden, Alice In Chains et Baronness. Pèse sur play, puis perds-toi dans le nuage de fumée qui va sortir de tes haut-parleurs.
Witherscape
The Inheritance (Century Media)
Dan Swanö ne fait peut-être pas que des bons coups, mais il lui est arrivé à quelques reprises de concocter de petits chefs d’oeuvre. The Inheritance n’est pas aussi puissant que d’autres projets qu’il a jadis initié, mais Witherscape demeure franchement très potable. Il s’agit de ce que le compositeur, multi-instrumentiste et réalisateur hors pair (inutile de préciser que la production de ce disque est excellente) a livré de mieux depuis des lustres. En passant, Swanö serait é-coeu-rant pour des jingles de Coors Light. Il possède le coffre mâle-alpha pour ça.
[…] mais 2013 a été une année métal du genre plutôt exceptionnelle (la preuve se trouve ici et ici). Pourra-t-on en dire autant de 2014? À moins de posséder l’incroyable don de voyance de […]
[…] part de Take Over And Destroy, en soulignant leur partution intitulée Endless Night comme étant l’un des candidats of Best Ov 2013. S’il s’agissait d’une des belles surprises de 2013, TOAD m’a surpris cette […]