Contrairement à la croyance populaire, ceci n’est pas le deuxième album de Skeletal Remains. Ce serait plutôt leur quatrième, étant donné que cette jeune formation a proposé deux albums avec le label allemand FDA Records en début de carrière, en plus du précédent, Devouring Mortality.
The Entombment of Chaos est leur première rondelle de crasse et de pus qui sort exclusivement avec Century Media. Le groupe est maintenant dans les grosses ligues majeures pour n’y être qu’avec un seul label car pour l’album précédent, Dark Descent s’occupait toujours du territoire nord-américain.
Mais maintenant, le groupe est une priorité pour Century Media et on veut que la trace reste indélébile. L’album est solide, ce qui doit plaire énormément aux dirigeants de Century Media qui compte beaucoup sur Skeletal Remains pour que le death metal antique puisse se garder une place aussi importante en cette année misérable…
Si le précédent se voulait un immense salut aux formations que sont Pestilence et Death, The Entombment of Chaos est beaucoup plus un immense clin d’œil à Morbid Angel. De nombreux instants musicaux, surtout en introduction ou en transition, rappellent les bons moments de la troupe de Trey Azagthoth.
Non, ce n’est pas du plagiat. Loin de là. Ce ne sont que des portions insufflées par le souffle d’une influence indéniable. Par exemple, des chansons comme Illusive Divinity, Congregation of Flesh, Dissectasy ou Stench of Paradise Burning débordent de techniques métalliques fortement utilisées par Morbid Angel mais l’influence de Death est encore très palpable, surtout lors des leads à la guitare.
La force des pièces qui composent l’entièreté de cet album est dans cette énorme capacité de monter des riffs accrocheurs. Les uns après les autres, ils ne font que s’imbriquer pour devenir une puissance de feu ultime. Un peu comme un Voltron de death metal!
Comme le mur que souhaiterait Trump pour séparer le pays d’Uncle Donald et le Mexique, The Entombment of Chaos reçoit le même traitement avec la pièce instrumentale Enshrined in Agony qui vient fendre l’album en deux portions équivalentes… mais aucunement distincte car de deux côtés du mur, ce n’est que pure violence.
Une très grosse sortie death métallique pour cette année particulière.
Disponible le 11 septembre, sur Century Media!
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Boulevard Brutal 
