À chaque fois que je vois une nouvelle signature chez Nuclear Blast, c’est bien souvent pour un groupe européen. Le territoire est vaste et le talent y coule avec une générosité hors norme. Avec Irist, le label cause une surprise avec ce nouveau groupe américain. Mais que veut dire ce terme, Irist?
Absolument rien. Un néologisme pur et dur! Et comment sonne Irist? Comme beaucoup de groupes passés au blender pour en garder uniquement la portion la plus juteuse, question de se faire un smoothie métalloïde savoureux. Formé à Atlanta par des musiciens venant d’un peu partout, Irist propose son premier album du nom d’Order of the Mind.
À chaque fois que je reçois une nouveauté musicale, il y a toujours un communiqué qui vient avec, pour que l’on puisse se faire une idée globale. Pour Order of the Mind, on me décrivait Irist comme étant une formation fortement influencée par la sonorité de Sepultura de l’époque Chaos AD, par Machine Head, Mastodon et Gojira.
Le communiqué ne ment pas! L’influence Gojirienne est perceptible sur la pièce Severed ainsi que sur Creation. Des effluves de Sepultura sont audibles sur Dead Prayers, notre oreille analyse la touche Machine Head sur Order of the Mind et on renifle du Mastodon sur Harvester.
Comme le contenu qui se retrouve dans le sac à main d’une dame, on retrouve de tout et même, des choses surprenantes! Order of the Mind n’impressionne pas par son originalité mais plutôt par son efficacité.
Avec la machine qu’est Nuclear Blast, il faut comprendre que lorsque les tournées recommenceront à prendre leur expansion, Irist se retrouvera sur de nombreuses caravanes étant donné que le groupe peut ouvrir pour tous les genres et autres sous-genres métalliques. Surtout que Monte Conner, l’un des patrons chez Nuclear Blast Entertainment, capote sur le groupe.
Disponible le 27 mars, chez Nuclear Blast.

Photo : Dan Almsay