Midnight : Minuit, l’heure du crime!

En 2020, Metal Blade impressionne en présentant de nombreuses sorties qui donneront au label beaucoup de crédibilité au niveau underground. Avec la signature de Midnight, la compagnie de Brian Slagel obtient un bon nombre de médailles de « street cred » sur sa froque de cuir!

Ce projet musical d’Athenar s’est toujours vautré dans les bas-fonds musicaux et ce, depuis plus de 15 ans. Seul capitaine à bord de ce vaisseau de blasphème, il est celui qui a su garder le cap tout au long du périple. Il reste à savoir si cette position avec l’un des labels les plus présents sur l’échiquier métallique a changé la sonorité crasseuse de Midnight.

Sur Rebirth in Blasphemy, nous retrouvons l’indélicatesse habituelle. Non, Midnight n’a aucunement peaufiné sa sonorité et Athenar demeure aussi salaud dans son approche sonique que par le passé. C’est toujours lui qui demeure aux commandes du groupe et il est encore celui qui joue de tous les instruments sur cet album. La recette demeure, la même!

Une fois de plus, Midnight reste dans les mêmes sentiers speed metal noirci et remplis de cailloux punkés. Comme première claque sur les babines, Fucking Speed and Darkness me remémore le Sodom antique car elle est aussi crue que de la viande à fondue. Escape the Grave et Warning from the Reaper te replongent à une époque où Lemmy Kilmister battait la chamade avec Fast Eddie Clarke et Philty Animal Taylor.

Cronos serait plutôt impressionné par une chanson comme Devil’s Excrement car la roulade musicale offerte sur celle-ci se marie parfaitement au style préconisé par ce serpentaire. L’influence punk est encore présente dans la sonorité de Midnight et une chanson comme The Sounds of Hell nous le confirme.         

Ceux qui ont des tatouages de Motörhead et de Venom sur les épaules, vous serez enjoués par cet album… en plus d’être jugés sévèrement par Denise Bombardier.

Disponible dès le 24 janvier, sur Metal Blade Records!     

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