Je ne sais pas ce que tu faisais le 25 décembre dernier mais moi, j’étais dans les festivités. Dinde, patate, bières et ‘tites sandwiches étaient au menu. Les convives se voulaient participatifs et mon foie était en mode absorption.
Cette journée-là, de façon plutôt inattendue, la formation américaine The Acacia Strain lançait un album du nom d’It Comes in Waves. Non, ceci n’est pas un album qui rend hommage au surf mais plutôt un album lourd, doom et atmosphérique.
Album d’une trentaine de minutes, il comprend 7 chansons. Chaque pièce propose un titre qui ne comprend qu’un seul mot, l’objectif étant d’aligner chaque titre pour qu’à la suite, nous soyons en présence d’une phrase complète.
La suite de titres nous offre la phrase qu’est Our Only Sin Was Given Them Names qui se traduirait aisément par Notre Seul Péché a été de leur Donner des Noms.
Mais de qui parle-t-on ici? De quoi? En gros, The Acacia Strain offre un concept qui nous laisse comprendre que des entités spirituelles infaillibles (ou si vous préférez, des Dieux!) s’amuseraient avec l’humanité, pour leur seul et unique plaisir.
Du côté de la race humaine, en leur donnant des noms, nous avons cru que ces entités divines pourraient être plus attentives à nos demandes et peut-être même, qu’elles seraient en mesure de s’inquiéter de ce qui se passe, ici-bas…
Hum… On joue dans la théologie, ici!
Si vous aimez la parcelle plus deathcore et entraînante de The Acacia Strain, ce n’est pas ce qui se retrouve sur cet album. C’est plutôt glauque, apocalyptique et anéantissant comme proposition sonore… et c’est parfait de même!
Pas besoin de souligner les bons coups car tout l’album se prend, tel quel! The Acacia Strain sera au Ritz PDB de Montréal le 1er avril avec Fuming Mouth, Creeping Death et Chamber. Endroit plutôt coquet et intime, il faut faire vite pour les billets et c’est ICI que tu peux en trouver!
www.facebook.com/Theacaciastrain/
Boulevard Brutal 
