Avec le départ de Dallas Toler-Wade, l’amateur de Nile se voulait rempli d’inquiétude. Après des années à hurler et à jouer de la guitare avec Nile, son absence laisserait-elle un trou aussi béant dans la sonorité si unique du groupe? Serait-il possible de combler cette perte?
Hum… Il faut comprendre que le monsieur était aussi l’un des responsables en ce qui concerne l’écriture des pièces. Avec Karl Sanders, il était facile de comprendre que ce duo se voulait solide et avec les années, l’étampe « Qualité Death Métallique » s’est retrouvée sur de nombreuses productions du groupe.
Vile Nilotic Rites marque l’absence de Dallas Toler-Wade. Une première en presque 20 ans! Présent sur les albums du groupe depuis le début des années 2000, il faut se demander si la nouvelle équipe a su relever le défi.
En se clanchant cet album, on se rend compte rapidement que les éléments-clés de Nile sont présents. La signature typique est audible et nul n’est dérouté lors de la première écoute. Même lors de la suivante, de celle qui suivra ainsi que l’autre…
Karl Sanders a su prendre la destinée de Nile entre ses mains. En ajoutant des joueurs d’impact comme Brad Parris à la basse et aux voix en plus de Brian Kingsland à la guitare et aux voix, Nile est de retour en format quatuor. Et ils ont soif! Très soif!
Lorsque le feu se consume sur la pièce Long Shadows of Dread, on sent son souffle chaud. C’est un death metal sulfureux qui continue de se propager sur des chansons comme Seven Horns of War, Snake Pit Mating Frenzy et Revel in their Suffering.
Aux percussions, George Kollias est encore excessivement précis et rapide. Ceux et celles qui aiment se brasser le bassin sur les rythmiques du Moyen-Orient pourront le faire sur Thus Sayeth the Parasites of the Mind.
À moins d’utiliser cette pièce pour vous accompagner à la flute et ainsi, tenter de faire sortir un cobra d’un panier d’osier?
Avec Vile Nilotic Rites, Nile nous confirme qu’ils sont toujours aussi… vils!