Le Best Ov 2018 de Steve

steve dallaire best ov 2018

J’avais vraiment hâte de te présenter mon Best Ov 2018. C’était comme la rage dans une cage. Je t’ai concocté un top 15 assez bestial dans l’ensemble. Que veux-tu, on apprivoise pas les chats sauvages.

15. GHOST – Prequelle

ghost prequelle

« Osti que j’haïs ça Ghost!!! » Je l’entend souvent celle-là… Avec Prequelle, Tobias Forge te donne encore plus le goût de détester Ghost. C’est du pop-métal catchy, c’est dansant. Mais t’aime pas ça. Du ABBA avec du sang. Moi j’adore.

14. TOTALSELFHATRED – Solitude

Totalselfhatred (j’imagine que c’est parce que le nom La Compagnie Créole était déjà pris) fabrique du black métal dépressif qui saura plaire aux fans de Lifelover, Shining et cie. J’aime ce disque. Mais je peux pas me taper ça à tous les les jours tsé. Faut être dans l’mood. Pas le genre d’album à écouter quand tu te rends compte qu’il n’y a plus de pain sandwich dans l’frigo. Tu pourrais commettre l’irréparable. Sois prudent.

13. VISIGOTH – Conqueror’s Oath

C’est vigoureux, c’est galopant, c’est puissant, Visigoth te donne le goût de te faire un chemin jusqu’à ta remise en bédaine à -40. Magie.

12. JUDAS PRIEST – Firepower

Premier bon album de Priest depuis le retour de Rob Halford. Ma surprise de l’année. J’ai beaucoup dansé sur ce disque en 2018.

11. SKELETONWITCH – Devouring Radiant Light

Changer de chanteur se veut souvent un choix risqué. Mais pas pour Skeletonwitch. Devouring Radiant Light est leur meilleur album à date. Mets-ça dans ta barbe maudit barbu.

10. TRIBULATION – Down Below

Les rois du black métal sexy n’ont pas déçu en 2018. « Here be dragons/Here be death/Here be the somber that have felt the Devil’s breath ». Des belles paroles que je chantonnent souvent dans la douche en me lavant le postérieur. Tribulation devrait être sur toutes les lèvres en ce moment. Peut-être au prochain album.

9. MARDUK – Viktoria

Avec Viktoria, Marduk a coupé dans l’gras. 34 minutes de black métal sans gluten. Un disque qui ne te donnera pas de ballonnements. Juste des hochements de tête.

8. DEAFHEAVEN – Ordinary Corrupt Human Love

Déjà le quatrième album pour le band de Los Angeles. Et celui-ci est encore plus dark que les autres. Un peu plus de 60 minutes de blackgaze mélancolique envoûtant traitant de problèmes de drogue, dépression, fatigue… Bref, ça me rappelle Ce Soir On Danse Vol. 2. Un must.

Ok. tu viens de lire mes huit premiers choix, tu mérites de te détendre un peu…

C’est la pause scratch and sniff. Gratte ce carré et respire

Si ça sent le fauve, va te laver pis reviens.

7. HORRENDOUS – Idol

C’est Pierre Houde qui me faisait remarquer ça l’autre jour… La formation death métal Horrendous a déjà quatre albums à son actif. Ces mêmes quatre albums ont tous figuré parmi l’une de mes listes de fin d’année pour Boulevard Brutal, incluant celle-ci… Ce qui veut donc dire que 100% du matériel du groupe de Philadelphie, terre d’accueil des Flyers, a figuré parmi mes Best Ov. Une statistique vraiment intéressante. Tu vas te coucher moins niaiseux à soir.

6. SEPULCHER – Panoptic Horror

Les gars de Sepulcher proviennent de Fusa en Norvège, une petite ville nordique de 4000 habitants qui se compare un peu à St-Honoré. Mais au lieu de faire des beurres en motocross et sniffer d’la poudre, les jeunes loups se défoncent dans un mélange de vieux thrash et de riffs black métal vraiment accrocheur. Pis la voix ressemble à celle de Tom Araya sur les deux premiers albums de Slayer. Tu peux pas être contre ça.

5. THE LION’S DAUGHTER – Future Cult

La pochette ressemble à un coup de poing dans un pâté à’ viande. Ou une tourtière, dépendant d’où tu viens. The Lion’s Daughter a effectué un 180 degré avec Future Cult, laissant de côté le doom pour expérimenter avec des synthétiseurs des années 80. C’est comme une soundtrack d’un vieux John Carpenter avec du métal sale par-dessus. Ça aurait pu être une catastrophe…

4. SECOND TO SUN – The Walk

Confession. Je ne connaissais rien de ce band russe. Pourtant STS est aussi productif que Plume Latraverse dans ses jeunes années. Le groupe a produit deux disques cette année, en plus de sortir des versions instrumentales de chaque album. Anyways, The Walk, le plus récent, est un bijou de black métal atmosphérique. C’est noir. Tout est noir. Quand la toune We Are Alone se termine, t’as l’goût de pleurer. J’ai pas beaucoup dansé sur ce disque en 2018.

3. FUNERAL MIST – Hekatomb

L’autre projet de Mortuus, cette fois sous le pseudonyme de Arioch. Sans avertissement, le coquin a ressorti Funeral Mist des boule à mites après une absence de 10 ans. Plus subtil que Marduk par contre. Mortuus (pardon, Arioch), se permet quelques détours que l’on ne retrouve pas dans sa job de jour. Pis c’est plus payant. Hekatomb est ce qui s’est fait de mieux dans le black métal cette année.

2. OUTRE-TOMBE – Nécrovortex

Les québécois d’Outre-Tombe ont frappé dans le mille avec Nécrovortex en produisant le meilleur album old-school death métal de l’année. Si tu aimes le métal extrême, tu n’as aucune raison de ne pas posséder ce disque. Tu crois que le français et le métal ne vont pas ensemble? Nécrovortex prouve le contraire. Pis l’chanteur s’appelle Crachat.

1. VOIVOD – The Wake

J’en ai parlé dans une critique plus tôt cette année, The Wake est le chef d’oeuvre de Dan Mongrain. Et le meilleur album de l’année sans contredit. 35 ans plus tard, Voivod est plus pertinent que jamais. Pis pendant ce temps-là, l’aut’ attend toujours son chèque de 16 000$. Graine.

Découverte de l’année

Introtyl – Creation of Insanity

Les quatre mexicaines (?!) étaient de passage à Jonquière récemment (merci à Tommy Tremblay de H.S. Productions ainsi que le 4-Barils pour avoir eu le courage d’organiser ce show un mardi soir) et elles ont carrément détruit la ville avec leur death à la Cannibal Corpse. Jonquière est dorénavant juste un immense trou. Euh… Ouais. Un peu plus gros genre.

Pire album de l’année

Dimmu Borgir – Eonian

La cour était pleine!!! J’aurais pu choisir Disturbed, Three Days Grace, Shinedown, Machine Head… Le choix était aussi varié que le buffet de chats au Fu Lam… Mais non. J’ai choisi Eonian de Dimmu Borgir. J’ai-tu vraiment besoin d’expliquer pourquoi? Juste pas écoutable. Et pourtant Dimmu a tout ce qui faut pour sortir de quoi de potable. La faute à François Legault? L’augmentation de cinq cents au Tim Horton’s? Le chirurgien qui a détruit la face à Marjo? L’ADISQ? Mario Pelchat? Le CO2 de Maxime Bernier? Dis-moi!!!

Bonne année 2019 osti.