NAPALM DEATH – Apex Predator – Easy Meat
Difficile d’en dire plus que l’estimé collègue Steve Dallaire, d’autant plus que j’ai pas de recettes à fournir en prime, moi! C’est que, son avis concernant le plus récent méfait des vénérables membres de Napalm Death, Apex Predator – Easy Meat, rejoint ma pensée. C’en est épeurant. Sauf que je ne peux pas me contenter de dire « euh… pareil comme y dit ». Je peux tu? Mais caltor, je ne peux qu’abonder dans le même sens. Apex Predator – Easy Meat est un sacré bon album des musiciens british, qui n’ont, de toute évidence, rien perdu de leur fougue. Non seulement, Napalm Death est un groupe qui ne se ramollit pas avec le temps, mais il parvient à livrer, avec ce 16e album, l’un de ses meilleurs en carrière. Apex Predator se hisse aisément parmi mes préférés, tout juste après le colossal Fear, Emptiness, Despair (1994).
Faits saillants : Pas mal tout!
Label : Century Media
Sortie : 27 janvier 2015
DR : 5
Voici un autre secret bien gardé de l’an 2014. Encore une fois, si j’avais entendu ce petit bijou de black/death métal mélodique plus tôt, il aurait eu une place de choix dans mon best ov. Je crois ne pas me tromper en affirmant que si Dissection figure parmi tes groupes favoris, il faut absolument que tu t’attardes à la proposition musicale que te fait Hoth, duo de Seattle. Hoth, comme la planète enneigée dans The Empire Strikes Back? Oui, chef! Pareil. Sans jamais ne citer explicitement l’univers de Star Wars (à l’exception d’une phrase musicale qui s’apparente à la célèbre Marche Impériale), on comprend néanmoins que cet Oathbreaker relate le passage vers le côté obscur de la force de l’élu Skywalker, qui deviendra le ténébreux Darth Vader. Tu penses que je me paie ta gueule? Même pas! Bref, si l’idée peut sembler saugrenue, l’ensemble tient la route. Surtout musicalement. Vraiment satisfaisant.
Faits saillants : The Unholy Conception, A Blighted Hope, Serpentine Whispers, Acolyte of the Tenebrous Night
Label : Indépendant
Sortie : 20 mai 2014
DR : 9
Apportes m’en, des belles découvertes comme ça. C’est ma quête ultime, que de tomber sur des projets où l’on sent que la démarche d’un groupe est authentique et sans compromis. Le résultat, qu’il plaise ou non, est bien souvent beaucoup plus stimulant! Vous aurez donc compris que c’est ce qui se produit avec le quatuor italien Mourning Mist, qui donne dans le doom d’avant garde. Mais bien franchement, l’étiquette associée à Mourning Mist, on s’en fiche un peu. La démarche musicale de ce groupe (qu’il faudra suivre de bien près), n’est pas parfaite, mais ô combien personnelle, sincère et emballante. Et ce n’est pas parce qu’il y a du violon (très présent), que je me réjouis de cette proposition rafraîchissante. Non. Bien que l’apport de cet instrument à cordes ne soit pas négligeable, c’est vraiment la direction d’ensemble qui fait de Mourning Mist un album notable. Étrangement, on peut se sentir en terrain connu, mais le groupe parvient, par je ne sais trop quel tour de passe-passe, à donner un vent de fraîcheur qui fait plaisir à entendre. Atmosphérique, sombre, théâtral, onirique et déstabilisant, Mourning Mist sera sans l’ombre d’un doute l’une des belles révélations de l’année.
Faits saillants : Rage, Torment, Lament
Label : Forever Plagued Records
Sortie : 10 février 2015
DR : 7
REVEL IN FLESH – Death Kult Legions
Pas étonnant qu’on retrouve le nom de Dan Swano (mix, mastering et un petit solo de guit sur Graveyard Procession) associé à ce troisième disque de la formation allemande Revel In Flesh. Death Kult Legions, comme les albums l’ayant précédés d’ailleurs, puisent aux sources de la sonorité death métal qu’on associe à la scène suédoise. La musique de Revel In Flesh a donc tout pour plaire aux fans de Bloodbath, Edge Of Sanity, Dismember, Hypocrisy et Entombed. Se contentant de demeurer dans le carcan bien défini du genre, Revel In Flesh parvient tout de même à tirer son épingle du jeu, grâce à des riffs relativement mélodiques et loin d’être désagréables. Un disque un peu long, mais autrement, si tu files pour ce genre musical, tu ne peux pas te tromper.
Faits saillants : When Glory Turns to Ruin, Death Kult Legions, Frozen Majesty, Levitation
Label : Cyclone Empire
Sortie : 5 décembre 2014
DR : 6
S’étant fait remarquer en 2013 avec un premier enregistrement studio de sludge crasseux intitulé Summoning The Faithless, la formation provenant de Portland récidive avec un nouvel opus légèrement plus propret, Poisoned Altars. En fait, par plus propre, je veux dire moins dégoulinant. N’y voyez pas là un reproche, mais bien un constat. Lord Dying a retenu les services du prolifique thrasher Joel Grind (Toxic Holocaust) qui s’est chargé de la réalisation. Si la touche de Grind n’est pas frappante, elle se devine ça et là, alors que la musique de Lord Dying semble plus directe mais aussi, plus facile d’approche. La sonorité des guitares s’avère certes plus mince, quoi que l’énergie d’ensemble, surtout au niveau de l’écriture et des tempi (un peu plus rapides) se révèle plus entraînante. En somme, il s’agit d’un second disque mieux abouti et très bon, qui devrait faire gagner de nouveaux fans à cette bande de poilus dotés d’un certain sens de l’humour (voir clip ci-dessous).
Faits saillants : Poisoned Altars, An Open Sore, (All Hopes of a New Day)…Extinguished
Label : Relapse Records
Sortie : 27 janvier 2015
DR : 6
Si tu en veux plus, sache que je partage aussi mes écoutes sur instagram et bandcamp.
Tu peux aussi me suivre sur twitter.
La cote DR (Dynamic Range), c’est quoi ça?
Y’a tout plein de littérature sur le web. Commence par ici et ici, si t’es le moindrement intéressé par le sujet.
[…] Au menu du plus récent Métal en rafale : Napalm Death, Hoth, Mourning Mist, Revel In Flesh et Lord Dying. […]