Top 5 des pires albums de 2020

T’en as eu plein la cavité anale de cette année 2020? Cette année excessivement particulière qui t’a démontré qu’en restant chez vous à te pogner le moineau, ça pouvait sauver des vies? Pas pire, hein?  Netflix, jeux vidéo, PCU, bière au sous-sol vers 14h30 et on te considère comme un héros! Du moins, jusqu’à ce que tu décides d’aller dans le sud, dans un tout inclus, te frotter ce même moineau, auprès de la gente féminine venant d’un peu partout sur le globe. Là, tu souhaites ne pas trop te faire juger par tes semblables lors de ton retour au bureau…

Mais oublie ça! Nous, chez Boulevard Brutal, nous ne te jugeons pas! Après tout, Stéphane l’a bien fait, lui aussi! Anyway, tu es en télétravail depuis mars dernier! Personne du bureau ne saura où tu étais car tu as bien calculé le tout en ne relayant rien sur tes réseaux sociaux. Aucune photo de toi qui a écrit Varadero Décembre 2020 dans le sable, avec tes orteils.

Fin renard que tu es! Ni vu. Ni connu, tu es maintenant reviendu!

Donc, en allant dans la république de Fidel Castro, tu t’es dit que tu avais besoin de faire le vide pendant le Temps des Fêtes et que tu devais laisser toute la marde derrière toi, pendant que ta belle-famille se tapait des Astérix à Ciné-Cadeau.

Dos cervezas, mi amigo!  

Tu as bien fait mon chum, car tu as repris des forces et tu vas pouvoir passer au travers du reste, sans problème! L’année 2021, tu l’attends avec fougue, ayant fait le plein de vitamine C.

Sur ce, je te remets le nez dans 5 albums plutôt malodorants, en cette année particulièrement catastrophique pour toutes les PME, les restaurateurs, les travailleurs autonomes et les gens du domaine des arts.

5. KATATONIA — City Burials

Le groupe a manqué son coup, tout simplement. Finalement, je dois admettre que même la tristesse n’en veut plus de cet album…

4. CONVULSE — Deathstar

Un mélange malhabile venant d’une formation légendaire de death metal qui tente de faire du hard rock, du Southern rock tout en tentant le psychédélisme. C’est comme si tu essayais d’aller t’acheter un grille-pain au Sports Experts. Impossible.

 

3. OZZY OSBOURNE — Ordinary Man

Pendant que j’écris ceci, j’écoute Tribute, avec Randy Rhoads. On est loin de ce type d’intensité. Si j’avais voulu un album des Beatles, je me serais tapé la compilation rouge, avec un 1 en jaune. Pas pour rien qu’il prépare déjà un nouvel album.

2. DANZIG — Danzig Sings Elvis

Il a toujours su porter avec brio le nom du Evil Elvis. Les dernières productions de Danzig se veulent faibles et inécoutables. Cet hommage à Elvis demeure mauvais et exécrable. Après une entrevue, un de ses musiciens m’a déjà dit : « Tu sais, Glenn me paie pour faire ce travail. Je le fais même si ce n’est pas à la hauteur de mes standards. » 

 

1. SIX FEET UNDER — Nightmares of the Decomposed

Si 2020 avait une trame sonore, ce serait cet album. Musicalement, c’est plutôt acceptable sauf qu’on dirait que Chris Barnes hurle dans un intercom plogué à l’entrée d’un HLM. De plus, il sonne comme une peluche Elmo en train de vider ses batteries.

Que 2020 reste une année qui ne se répètera pas! Sauf que j’ai l’impression que 2021 nous attend déjà avec la brique pis le fanal, bien hauts dans les mains…

Mais ce n’est pas grave, il y aura sûrement de beaux forfaits pour toi, vers le sud, pendant la Semaine de Relâche!

Si Justin le permet, why not coconut?

Viva la fiesta y libertad, tabarnak!