Dans mon analyse du nouvel album de Napalm Death de l’autre jour, je te faisais remarquer que Shane Embury n’a pas chômé depuis le début de l’année 2020, étant donné qu’il possède de nombreux projets en parallèle. À moins que ce soit dans mon profil sur Venomous Concept?
Autre preuve que le prolifique Shane ne se pogne pas trop le moineau chez lui est cette sortie chez Nuclear Blast d’Insidious Disease, un (autre?) super groupe qui propose à la guitare Silenoz de Dimmu Borgir, Marc Grewe de Morgoth à la voix, Cyrus de Susperia sur l’autre guitare et l’extraordinaire batteur Tony Laureano, qui a joué avec à peu près tout le monde… sauf Éric Lapointe.
After Death débute avec vigueur avec Soul Excavation, Betrayer et Unguided Mortality, on sent que la production se voudra massive. Les riffs demeurent addictifs et les percussions galopantes. Il est bien d’entendre Marc Grewe gueuler à nouveau. Si tes souvenirs face à Morgoth se limitent à l’album Feel Sorry for the Fanatic, tu vas faire un méchant saut!
Par la suite, mon intérêt s’est amenuisé avec des chansons comme Born Into Bondage, An End Date for the World et Enforcers of the Plague. Même en ayant de bons passages, on sent qu’elles ont manqué de peaufinage, comparativement aux trois pièces susmentionnées.
Et pour ce qui est du reste de l’album? Il comprend quelques passages qui demeurent intéressants mais qui semblent manquer de naturel et de conviction. Donc, il n’y a que trois chansons qui ont vraiment capté mon intérêt tandis que le reste est juste, acceptable.
Death metal de la vieille école avec une touche plus moderne, After Death est un album qui peut être accueilli convenablement à la maison. Gens de la zone orange (ou même rouge) de cette belle province, étant donné que nous avons de nouvelles restrictions face au nombre de gens que nous pouvons recevoir à la maison en ce moment, il se peut que ton « domicile » musical soit déjà bien rempli avec d’autres invités de marque, et ce ne sera pas plus grave que ça de laisser Insidious Disease sur le perron!
Intéressant sans être un essentiel en 2020.
Disponible le 30 octobre sur Nuclear Blast.
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Boulevard Brutal 
