BURN : Ok. Y’a des gros débats à savoir si le monde devrait écouter du Winds Of Plague ou non. Pourquoi? Parce que le band a souvent des airs de douchebags. Pourtant, leur musique est, selon moi, débile. C’est du méchant bon stock – une nouvelle façon de mélanger le black, le death et le hardcore. J’écoute The Great Stone War assez souvent donc j’avais hâte de voir le band pour enfin voir si l’effet douchebag est si fort que ça. La performance de Winds Of Plague était top notch. J’ai rien à dire de mal sur un band qui donne tout ce qu’il a pour faire un bon show. Johnny Plague, le chanteur du band, s’est même lancé dans la foule pour chanter et créer des moshpits, assez cool. Puis que dire de la nouvelle claviériste, Alana Potocnik. Holy shit. Je la trouve personellement plus hot que Kristen Randall, l’ancienne claviériste. J’suis prêt à passer au-delà du look du band quand c’est aussi bon comme perfo. Great job.
SEB : C’est rare que je m’attarde au look et j’ai toujours trouvé épais les gens qui s’empêchent d’écouter un groupe à cause de ça. Allez vous promener sur Blabbermouth et vous verrez ce que je veux dire. Tout ça est parti à cause du vidéoclip de la toune The Impaler. Malaise. Le chanteur bouge comme un rapper (je n’ai rien contre le rap), devant les phares allumés d’une voiture (j’adore les voitures), des filles sexy qui dansent et des « amis Myspace » en arrière plan qui font semblant d’être des fans. Ça marche juste pas. Visuellement, c’est laid. Ça c’est l’introduction Winds of Plague pour beaucoup de gens. Une fois qu’on passe par dessus ça, on trouve un groupe très compétent. Musicalement, c’est très réussi. Leurs albums sonnent en crisse! Il restait maintenant à voir de quoi ça avait l’air en show. Pour ma part, je trouve qu’il y a vraiment une discordance entre le son et l’image. C’est plus fort que moi, voir un show de Winds of Plague, ça me gosse. Le clavier donne une ambiance très mélodique et atmosphérique, mais les gars sont habillés et bougent comme une équipe de sport. Weird.
Boulevard Brutal 
