*La sélection correspond aux choix de votre humble serviteur et ne représente pas nécessairement celle du staff de Boulevard Brutal.
INTEGRITY – Howling, For The Nightmare Shall Consume
(Relapse)
Oscillant entre hardcore et métal, Integrity débarque avec un 9e album en carrière. En faisant abstraction de la couverture – qui est superbe à mon avis – la musique contenue sur Howling, For The Nightmare Shall Consume me rejoint beaucoup. Sûr que les rythmes de batterie issus du hardcore et du d-beat m’atteignent de manière positive 9,9 fois sur 10, donc mon avis est peut-être biaisé à cause de cela. En même temps, Integrity parvient à surprendre avec quelques passages plus mélodiques et mélodieux, mais la formation surprend davantage avec des égarements musicaux qui dévient du genre. Je pense à une transposition plus atmosphérique et très sale d’une ballade rock style 50’s sur 7 Reece Meews, au refrain de String Up My Teeth où l’on retrouve des back vocals féminins et de la tambourine, ou encore aux quelques accents bluesy qui surgissent de temps à autres. En gros, si vous appréciez les groupes métal au penchant punk ou l’inverse, vous ne vous tromperez pas avec cet album d’Integrity.
EXPULSION – Nightmare Future
(Relapse)
Avec 7 compos qui ne totalisent même pas 15 minutes de musique, je ne vous pondrai pas de roman sur Nightmare Future. Ce qu’il faut retenir c’est que Expulsion est le résultat d’un accouplement entre Exhumed et Repulsion. Ça donne déjà un bon portrait de ce qui vous attend. Rapide, extrême, rentre-dedans, pis un peu crotté, cela va de soi!
TEMPLE OF VOID – Lords of Death
(Shadow Kingdom Records)
Débutant avec une introduction à la guitare acoustique qui n’est pas sans rappeler les meilleures interventions du genre vers la fin des années 1980, début des années 90 (pensez Beneath The Remains), Temple of Void rentre ensuite dans le vif du sujet avec la pesante Wretched Banquet. Pas de doute: on est entre bonnes mains. Ce second disque du quintette death/doom de Detroit me semble une coche au-dessus de son prédécesseur. Déjà que Of Terror and The Supernatural s’avérait un enregistrement de qualité. Par contre, en terme de riffs, Temple of Void se la joue « safe » tout au long de l’album avec des enchaînements qui ont faits leurs preuves dans le passé. Mais bon, on ne leur en tiendra pas rigueur, tant la formule sur Lords of Death donne envie de headbanger à coup sûr… ou de s’arracher la peau du visage. Selon l’humeur.
DECAPITATED – Anticult
(Nuclear Blast)
Je n’ai jamais accroché sur Decapitated de toute ma vie. Jamais… excepté une fois au chalet! Et cette fameuse fois-là, eh bien c’est lorsque que j’ai entendu Anticult. Encore là, nous ne sommes peut-être pas en face d’une proposition originale, mais fuck it! Après tout, c’est l’été, et du métal efficace auquel on a envie de revenir plus souvent qu’autrement, c’est déjà pas mal, non? Bref, Decapitated embrasse le death/groove avec une attitude convaincante. Sur Anticult, les musiciens polonais semblent très confortables avec un métal qui puisent tantôt chez Sepultura/Cavalera (Earth Scar), mais aussi chez Gojira, Meshuggah (Impulse) et même chez Pantera (portez une attention au pré-chorus de Deathvaluation). En résumé, le son d’ensemble évoque souvent la fin des années 1990, mais dans un enrobage contemporain. Vraiment pas désagréable.
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