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Critiques albums

MÉTALCOOLIQUE : Les meilleurs albums de mars 2017

Alexandre Duguayle9 avril 2017/Comments closed

metalcoolique_boulevard-brutal

*La sélection correspond aux choix de votre humble serviteur et ne représente pas nécessairement celle du staff de Boulevard Brutal.

VENENUM – Trance of Death
(Sepulchral Voice Records)

À peine avons-nous franchi le cap du premier trimestre 2017 que plusieurs albums death metal se sont déjà manifestés. Et Belzébuth sait qu’il s’en est produit de grande qualité. Les Bavarois de Venenum en sont bien la preuve avec leur crasseux et suffocant Trance of Death. Ce tout premier album studio est une réussite à tous points de vue. La réalisation cadre parfaitement avec les compositions du quatuor, compositions fort bien construites d’ailleurs. L’énergie avec laquelle Venenum s’exécute est toute aussi sentie. La voix de F.S.A aka Steve Disgust se manifeste avec juste ce qu’il faut de virulence et celle-ci est soutenue par une section rythmique bien huilée. La formation allemande parvient même à surprendre avec Trance of Death, Part II: Metanoia Journey, une instrumentale plus mélodique où la présence de l’orgue lui confère des accents de rock progressif des années 1970. Un peu comme Tribulation a pu le faire aussi. Retenez ce titre qui a de fortes chances d’être cité à nouveau en fin d’année.

 

JUNIUS – Eternal Rituals for the Accretion of Light
(Prosthetic)

Certains diront qu’en théorie, Junius n’est pas un band métal. Soit. Mais ces derniers flirtent beaucoup trop avec le post-métal et le métal alternatif pour qu’on les ignore. Et même si le titre de l’album donne l’impression que les musiciens derrière Junius se prennent pour des plus malins, leur musique est excellente. Lorsque j’écoute Eternal Rituals for the Accretion of Light, toutes sortes de références me viennent en tête. La direction musicale de l’ensemble du disque me rappelle la seconde moitié des années 1990 avec un groupe tel que Deftones, mais surtout Paradise Lost, qui lui empruntait beaucoup d’éléments de la vague gothique/new wave des années 80 sur leur album One Second. On retrouve donc un peu de tout cela avec Junius. Ça s’entend de manière assez évidente sur la fameuse Beyond the Pale Society, tandis que sur l’ouverture de A Mass For Metaphysicians, la rythmique des guitares a une ambiance Gojirienne. Mais au-delà de tous ces rapprochements, la formation de Boston ne possède pas moins de personnalité pour autant. De plus, presque toutes les pièces se défendent très bien en contenant un refrain à la fois déchirant et accrocheur. Il s’agit là d’un des disques les plus intéressants de l’année.

 

PALLBEARER – Heartless
(Profound Lore / Nuclear Blast)

À chacune de ses nouvelles parutions, le groupe doom Pallbearer gravit les échelons en terme de qualité d’écriture musicale. Heartless n’y fait donc pas exception. En fait, les musiciens de Pallbearer démontrent ici qu’ils atteignent un niveau supérieur. Ce troisième enregistrement complet nous donne droit à un 60 minutes de musique où les lignes de guitares s’avèrent grandioses. Dans un souffle de riffs monumentaux, Pallbearer se laisse porter par de nombreux changements, tantôt plus introspectifs et planants, tantôt plus extrêmes comme la section centrale de Dancing in Madness par exemple. La voix de Brett Campbell est en contrôle plus que jamais et celui-ci y va même de vocalises qui peuvent par moment évoquer brièvement celles du regretté Layne Staley. Franchement, la brillante proposition de Pallbearer ne risque pas de se faire déclasser de sitôt cette année.

 

PILLORIAN – Obsidian Arc
(Eisenwald Tonschmiede)

Vous ne vous êtes toujours pas remis de la douloureuse séparation d’Agalloch? Pillorian pourrait agir tel un baume sur votre plaie qui n’est toujours pas cicatrisée. En effet, Pillorian est un des groupes qui découle de la fin d’Agalloch, puisqu’on y retrouve un de ses piliers, John Haughm. Une chose est sûre, c’est que même si ce groupe black américain est quelque peu ailleurs de ce qu’Agalloch pouvait livrer, l’album Obsidian Arc est de loin supérieur à The Serpent & The Sphere. Il ne suffit que de quelques mesures où les guitares acoustique et électrique en arpèges se doublent sur By the Light of A Black Sun pour être gagné d’un intérêt certain. Et les choses se développent vers un spleen musical hypnotisant. Si une certaine part de noirceur se dessine sur Archaen Divinity, l’ensemble de l’enregistrement oscille principalement entre mélancolie et grisaille. Obsidian Arc est un des albums qui a tourné le plus ces dernières semaines par chez nous.

 

VIOLET COLD – Anomie
(Indépendant)

Merci à François Dit Cantine qui m’a ordonné de prendre le temps d’écouter cet Anomie de Violet Cold. D’abord, vous pouvez faire le constat de ma docilité. Ensuite, je peux dire que j’ai bien fait de suivre sa recommandation. Autrement, je serais probablement passé à côté de cette œuvre singulière remplie d’émotivité. Difficile de catégoriser Violet Cold, projet de l’artiste Emin Guliyev qui expérimente sans se limiter à un seul genre. Provenant de Bakou en Azerbaïdjan, le musicien utilise les matériaux de la musique électrique, du black, du shoegaze et même de la musique du monde (comprenez des musiques de l’Orient) afin de s’exprimer. Très organique, Anomie se présente de manière très atmosphérique, tout en jouant sur l’aspect dépressif et dramatique qu’on retrouve dans le black et le post-metal. D’un même souffle Violet Cold suggère aussi quelques envolées plus planantes (Lovegaze). Tels Thy Catafalque, Zeal & Ardor ou encore ColdWord, Violet Cold s’inscrit dans cette vague de musiciens multi-instrumentiste qui se démarquent avec des projets expérimentaux aussi sincères que personnels.

 
BODY COUNT – Bloodlust
(Century Media)

Réglons une chose tout de suite. En ce qui me concerne, le meilleur disque de Body Count est le premier album éponyme paru il y a de cela 25 ans déjà. Avec la provocatrice Cop Killer, Ice-T et sa bande allaient créer une onde de choc qui n’est pas sans rappeler Fuck The Police de NWA. Le groupe qui entremêle rap, métal et punk a récidivé avec plus ou moins de succès au cours des dernières décennies, mais s’est bien repris en 2014 avec Manslaughter. Toutefois, il faut admettre que le tout récent Bloodlust – qui se rapproche plus du groove métal qu’auparavant – se défend plutôt bien. Le charismatique et habile orateur Ice-T frappe dans le mille avec No Live Matters, titre le plus entraînant et rassembleur du disque. Et même si la présence de Dave Mustaine peut sembler paradoxale lorsque l’on compare le discours du rappeur au controversé leader de Megadeth, le solo de guitare qu’il injecte à Civil War est pour le moins bienvenue. Body Count a également eu la bonne idée de faire gueuler Max Cavalera sur All Love is Lost. Enfin, les tensions raciales qui sévissent encore entre les afro-américains et le corps policier américain donnent lieu à la solide Black Hoodie. Comme quoi plus ça change, plus c’est pareil…

 


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