Critique de Bloodshed – BURNING THE OPPRESSOR

burning the oppressor

Indépendant
Date de sortie : 14 avril 2017
Par Evans Brouillette

Déjà 4 ans depuis la sortie de leur 2e album, Burning the Oppressor ont vécu plusieurs changements au sein de leur formation. Commençons d’abord par présenter le nouveau chanteur, Kevin Bordello (Damon, Broken Glass, Straight to Memphis), il s’est joint au groupe, il y a deux ans. De plus, sur l’album Bloodshed, nous recevons l’arrivée de David Bérard, guitariste de formation, un nouveau-né dans la scène musicale, qui joue avec le batteur du groupe depuis une dizaine d’années. Ajoutons un autre ingrédient, William Grenon (Open Your Mind) prend nouvellement le rôle du bassiste. Ces petites modifications ont pu apporter un vent de nouveauté au groupe, plus frais, plus mijoté, plus technique et aventureux. Malgré tout, BTO joue encore dans la ligne du metalcore, tirant un peu sur le melodic death metal,  mais définitivement plus agressif et fougueux.

Bloodshed comprend 12 pistes, on commence l’album avec une intro dark, très industrielle, puis enchaîne avec la chanson The Illness of Mind avec une transition lourde en drum et bass. Un peu avant l’arrivée des paroles, ils introduisent un riff un peu deathcore qui, sur le coup d’une première pensée, m’a fait penser à du vieux Despised Icon. Cela ne dure pas longtemps, le côté rapide et efficace du metalcore reprend le dessus. Notons que le changement de vocaliste fait toute une différence, la voix entraînante et rauque de Bordello ne donne absolument pas envie de rester assis. L’album se poursuit, puis vient le tour de la chanson Voices. Le début m’a tout simplement très intéressé, nous entendons des voix qui chuchotent des choses que nous nous doutons loin d’être agréables à entendre, faisant référence aux hallucinations auditives que peut avoir une personne atteinte de schizophrénie. Les voix cessent et laissent placent à un riff de guitare bien affûté et technique. Plus tard sur l’œuvre, arrive la pièce titre, Bloodshed, avec un commencement sympathique et mélodique qui se transforme vite en quelque chose qui nous laisse présager l’apparition d’une bonne quantité de liquide rouge dans la foule durant leur spectacle… Le 3e album se termine en beauté avec la chanson Black Flame of Vengeance. Une pièce très rythmée et violente, histoire de laisser les gens avec une excellente dernière impression de Bloodshed.

Pour conclure, le titre de cette magnifique compilation musicale parle de lui-même, attendez-vous à entendre un album mouvementé et différent des œuvres précédentes de BTO.

P.S.  Le lancement de l’album se fait le 14 avril 2017 au Petit Campus avec Dark Century et Decadawn.

Cote : 9/10