*La sélection correspond aux choix de votre humble serviteur et ne représente pas nécessairement celle du staff de Boulevard Brutal.
1- DRAUGNIM – Vulturine
(Debemur Morti)
Ça fait quelques fois que je découvre des groupes qui incorporent des éléments symphoniques à leurs compositions et, bien franchement, ce n’est pas très souvent réussi. Certains beurrent épais, d’autres ne savent tout simplement pas comment écrire des arrangements orchestraux, tandis que plusieurs ne font hélas pas toujours les choix les plus judicieux en terme de séquenceurs. Vous me voyez venir? Draugnim, bien qu’elle ne soit pas une formation de métal symphonique à la base, incorpore judicieusement – et avec parcimonie – de très belle lignes orchestrales où les cuivres prédominent, venant appuyer l’aspect épique collant à l’ensemble de ce Vulturine. Les finlandais livrent ainsi de superbes compositions de black païen. Très mélodique et envoûtant, les fans de Moonsorrow auraient avantage à tendre l’oreille.
2- BEGRIME EXEMIOUS – The Enslavement Conquest
(Dark Descent)
Edmonton n’a pas que les Oilers et Michael J. Fox. Elle peut se vanter d’avoir aussi comme ambassadeurs les membres de Begrime Exemious. Bien sûr, je doute que la mairie mette à l’avant-plan de sa richesse culturelle un groupe de black/death qui exploite des thématiques telles que l’horreur et le satanisme… Cela explique peut-être pourquoi je ne suis au fait de leur existence que maintenant. Toujours est-il que cette bande en est, mine de rien, à leur troisième album. Cru, hargneux, sans compromis et possédant un je-ne-sais-quoi évoquant les groupes thrash les plus crasseux, The Enslavement Conquest est une excellente galette afin de découvrir Begrime Exemious.
3- COBALT – Slow Forever
(Profound Lore)
«Pet pit Répète sont en bateau. Pet tombe à l’eau. Qui est-ce qui reste?» C’est un peu l’histoire de Cobalt. Phil McSorley, membre fondateur du duo a foutu le camp, mais Erik Wunder a choisi de continuer à ramer dans sa barque. Il s’est donc trouvé un nouvel ami en la personne de Charlie Fell (ex-Lord Mantis, ex-Nachtmystium, etc.). Mais contrairement à la blague de mononcle usée et pré-citée, la formule musicale n’est, quant à elle, pas tant répétitive. Slow Forever, plutôt chargé (85 minutes de musique divisée en deux disques), voire un peu long, en impose avec un métal vitriolique constitué de riffs aussi dépouillés que féroces.
4- INVERLOCH – Distance | Collapsed
(Relapse)
Ténébreux à souhait, Distance | Collapsed d’Inverloch fusionne avec doigté death metal et doom bien pesant. Si la lourdeur est au cœur de l’enregistrement, certains brefs passages pourraient titiller les fans de Morbid Angel, Paradise Lost et même Carcass. Juste assez pour donner l’envie de plonger dans cet univers de metal extrême lugubre qui, autrement, devrait notamment rallier les fervents d’Esoteric.
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