MÉTALCOOLIQUE : Les meilleurs albums de février 2016

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*La sélection correspond aux choix de votre humble serviteur et ne représente pas nécessairement celle du staff de Boulevard Brutal.

1- ORANSSI PAZUZU – Värähtelijä
(20 Buck Spin)

VaÃàraÃàhtelijaÃàL’incarnation du néant, direct dans les tympans. C’est pas mal la meilleure description que je peux donner au sujet de l’envoûtant, mais aussi étrange et psychédélique Värähtelijä. Le groupe finlandais Oranssi Pazuzu permet donc à l’auditeur de vivre un cauchemar éveillé. Et ce songe ténébreux s’avère on ne peut plus stimulant. Le buzz entourant ce quatrième opus est largement défendable. Évoquant par moment Hail Spirit Noir, Oranssi Pazuzu ne se gêne pas pour enrober ses arrangements musicaux d’effets électroniques, de vibraphone, de percussions ou d’effets atmosphériques lugubres. L’exploration est certes de mise, mais jamais au détriment du résultat d’ensemble. On constate ainsi sur Värähtelijä une démarche cohérente incitant les mélomanes à plonger dans la tourmente jusqu’au bout de l’expérience auditive. Hypnotisant.

 
2- VOÏVOD – Post Society
(Century Media)

Post Society EPMême s’il ne reste plus que deux membres originaux de la mythique formation québécoise, Voïvod semble bien loin d’avoir dit son dernier mot. Non seulement, le groupe démontre qu’il a encore une pulsion créatrice, mais le EP intitulé Post Society apporte un vent de fraîcheur insoupçonné. Et sans rien enlever au lègue du regretté Piggy qui a largement contribué à la sonorité de Voïvod, le guitariste Dan Mongrain semble s’affranchir plus que jamais du poids qui pesait sur ses épaules. Il a assimilé le langage de son prédécesseur à n’en point douter et se l’approprie avec une liberté plus que bienvenue (prêtez une oreille au solo jazzé de la solide We Are Connected). On retrouve d’ailleurs sur ce sombre et mélodique Post Society une qualité d’écriture qu’on n’avait pas ressenti depuis bien longtemps. En fait, Voïvod parvient même à faire lever poil sur la mélancolique Forever Mountain. La présence de Snake est également fort sentie, comme si le nouveau matériel lui donnait un élan se traduisant par une maîtrise vocale peu commune. On remarque d’ailleurs que sur la reprise d’Hawkwind, sa voix s’avère plus fragile. Assistons-nous à une espèce de renaissance du groupe? En quelque sorte. En tout les cas, espérons que ce sublime EP soit le baromètre de la suite des choses.

 
3 – MAGRUDERGRIND – II
(Relapse)

a0250836185_10Grindcore + Hardcore + Powerviolence = Décapant ultra-corrosif. Fuck. Ça bûche en ta’! Kurt Ballou (Converge) signe la réalisation, en passant. Qu’est-ce que je peux ajouter de plus… Va écouter ça, tout de suite. Ça urge!
 
 

 


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