Une fois le mois, je vous ferai part de 5 ou 6 meilleures parutions* dans le merveilleux monde du métal.
*La sélection correspond aux choix de votre humble serviteur et ne représente pas nécessairement celle du staff de Boulevard Brutal.
5 – AKHLYS – The Dreaming I
(Debemur Morti)
Naas Alcameth (Nightbringer) se la ramène avec son projet solo, Akhlys. Ça donne The Dreaming I, un second effort aussi atmosphérique que cauchemardesque. Bien que l’entrée en matière s’éternise un peu trop à mon goût (comme la plupart des sections d’effets sonores qu’on retrouve au travers l’opus), le musicien rectifie le tir dès qu’il entre dans le vif du sujet. Intensité menaçante et riffs suffocants sont au cœur de l’album. The Dreaming I exige une certaine attention, d’autant plus que les pièces de résistance oscillent entre 9 et 17 minutes, mais l’expérience auditive demeure percutante, voire inquiétante… Songes tourmentés sont à prévoir.
4 – SHINING – IX – Everyone, Everything, Everywhere, Ends
(Season Of Mist)
Évoluant depuis une vingtaine d’années, le groupe suédois Shining possède à son actif une discographie plutôt inégale. En revanche, lorsque Shining n’est pas en manque d’inspiration, nous avons affaire à de la qualité. Réjouissez-vous (même si l’on est confronté à des thématiques sombres et dépressives), IX – Everyone, Everything, Everywhere, Ends s’avère un solide enregistrement. Shining livre un black métal épique et mélodique (le premier titre possède des relents digne d’Yngwie Malmsteen), tout en exploitant une certaine lourdeur.
3 – ABYSS – Heretical Anatomy
(20 Buck Spin)
Simonac! Ça bûche en caltor, le métal en provenance de Toronto. Abyss en est bien la preuve. Et pour les aider à nous garocher leur death métal horrifique de crottés, la bande a fait appel à Joel Grind (Toxic Holocaust) pour le mix et le mastering. Inutile de vous préciser que Heretical Anatomy marque au fer rouge. Seul grand reproche, l’album, regorgeant de hargne, de crust et de d-beat, est un peu court (20 minutes au total).
2 – GRUESOME – Savage Land
(Relapse)
Au diable l’originalité! De toute manière, le groupe ne s’en cache pas: en plus d’être une lettre d’amour au death metal old school, la raison d’être de Gruesome n’est rien de moins qu’un hommage senti au lègue de Chuck Shuldiner. L’album Savage Land aurait donc pu figurer à la discographie de Death à l’époque de Leprosy et Spiritual Healing. L’hommage se manifeste d’ailleurs jusque dans le logo (oeil, toile d’araignée et crucifix inversé). Bien sûr, on pourrait blâmer le groupe de «plagier» l’œuvre du regretté guitariste/chanteur/compositeur, mais la musique est si satisfaisantes et efficace, qu’elle rendra ceux qui ne jurent que par ce genre complètement gaga!
1 – TRIBULATION – The Children of the Night
(Century Media)
Après avoir donné dans le black/death plus traditionnel (The Horror) et le black progressif et psychédélique plutôt ambitieux (The Formulas of Death), le quatuor suédois définit sa signature en livrant un opus qui condense à merveille tous les sentiers explorés auparavant. Non seulement, on retrouve à part égale un savant mélange de heavy, de black/death et de rock psychédélique, mais Tribulation livre ses meilleures compostions jsuqu’à ce jour. The Children of the Night déborde de vibrantes lignes de guitares et d’habiles arrangements où l’utilisation de l’orgue, du piano et des séquenceurs enrobent parfaitement l’ensemble. Mélodique à souhait et doté de références multiples à la culture de l’horreur, on jurerait que Tribulation est constitué de véritables vampires adeptes de métal. Un puissant incontournable cette année!
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