Napalm Records
Par Evans Brouillette
J’avais hâte à 2014. Après avoir entendu la reprise de Wrecking Ball par Antoine Bertrand durant le Bye Bye, il fallait que je me change les idées de façon radicale. Je n’avais pas mon répertoire musical sur moi à ce moment-là, donc j’en ai profité pour écouter Hocus Pocus de Focus… Bref, vient le fameux décompte du nouvel an et je me suis dit qu’enfin je pouvais penser à l’année qui frappait à nos portes. Pour moi, 2014 signifiait un maudit bon commencement dans le milieu de la musique. J’attendais depuis quelques mois avec impatience le nouvel de Legion of the Damned. J’ai découvert le groupe des Pays-Bas avec la sortie de leur vidéoclip pour la chanson Disturbing the Dead en 2008. Ce fut une révélation pour moi. Je venais de découvrir une nouvelle facette au thrash metal. Toujours est-il que mon attente envers l’album Ravenous Plague en valait vraiment la peine. L’intro de l’album m’a cependant laissé un peu perplexe. Je m’attendais à un début d’album avec des riffs blastants comme avec les albums Malevolent Rapture, Son of the Jackal et Feel the Blade. Mes oreilles sont restées surprises. J’ai plutôt eu droit au même genre de musique dark pseudo symphonique qu’au commencement de leur précédent enregistrement studio. De là je me suis dit que Ravenous Plague n’allait pas être à la hauteur de mes attentes. Et bien, second rebondissement en entendant la deuxième toune, mon sourire est revenu tout de suite. Enfin du bon vieux Legion of the Damned! Le groupe n’a pas perdu la main. Tout aussi brutal que les albums précédents, cadence autant effrénée et, malgré son air du bossu de Notre-Dame, Maurice Swinkels nous offre toujours sa voix rauque qui nous transperce l’âme. Bon, il faut avouer que la pochette du disque ne sort pas de l’ordinaire, mais je peux garantir que le contenu en vaut la peine.
Un gros 8/10 bien mérité pour ce gros corbeau perché
Boulevard Brutal 
