Critique de Whitechapel – Whitechapel

Le quatrième album du groupe américain Whitechapel est sorti à la mi-juin et malgré le fait que leur musique ne m’a jamais vraiment accrochée, j’ai décidé de me procurer l’album quand même après avoir vu le clip du single I, Dementia ici même sur Boulevard Brutal. Je dois avouer que la chanson m’a fait triper et que je l’ai écouté à répétition au travail…

Plusieurs amateurs trouvent que l’album éponyme est le meilleur du groupe jusqu’à présent et je suis assez d’accord. C’est d’ailleurs le premier que j’ai réussis à apprécier, malgré mon manque d’intérêt pour le deathcore. Le groupe nous offre 10 chansons, pour un total de près de 40 minutes. Ce n’est ni trop long ni trop court, et c’est brutal! Une trentaine de secondes de piano en guise d’introduction pour faire monter la tension puis un riff de guitare embarque et place à la violence! Whitechapel a gardé une sonorité similaire à celle de leurs albums précédents, mais j’ai perçu une évolution dans leur style. Leur nouveau matériel sonne plus death et moins « core »… Un côté mélodique est également plus présent. Les riffs ne manquent pas d’agressivité et de punch et la rapidité est impressionnante à la batterie. Tout ça mis ensemble donne un album technique à souhait. Les solos ne sont pas nombreux, ni longs, mais ils sont appréciables quand même. Les breakdowns sont très bien placés et vraiment agréables pour les oreilles. Vocalement, Phil Bozeman livre la marchandise. Parfois on peut même se demander s’il prend le temps de respirer… Il a laissé les pig squeals de côté pour cet album, ce qui n’est pas une mauvaise chose selon moi. Mes chansons coup de coeur: I, Dementia et The Night Remains, même si les 10 présentes sur l’album sont excellentes.

Sérieusement, je ne sais pas quels reproches je pourrais faire au groupe. Les gars ont fait un très bon travail et ce disque se retrouve facilement dans mes albums favoris de 2012.

Cote de Marie-Pier: 9/10