MÉTALCOOLIQUE : Les meilleurs albums de novembre 2016

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*La sélection correspond aux choix de votre humble serviteur et ne représente pas nécessairement celle du staff de Boulevard Brutal.

DARK TRANQUILLITY – Atoma
(Century Media)

atomaÉtrangement boudé lors de la sortie de Construct en 2013 (album qui m’avait plu), Dark Tranquillity revient avec un 11e disque qui va dans la continuité de leur titre pré-cité. La différence, c’est que cette fois, le groupe semble rallier davantage de fans. Il faut dire qu’Atoma apporte son lot de mélodies accrocheuses. Il se dégage également de celui-ci une certaine grisaille, une mélancolie qui suscite instantanément chez l’auditeur des émotions bien tangibles. J’ai la vive impression que le melodeath ne sera guère mieux représenté cette année. Écoute obligatoire.

 
VADER – The Empire
(Nuclear Blast)

the-empireL’air de rien, les death/trhashers de Vader se la ramènent avec un 13e enregistrement studio en carrière. En plus d’avoir eu la très bonne idée de ne pas platement intituler ce dernier « 13 », les Polonais font preuve de constance et surtout, de concision sur ce solide The Empire. Avec 10 titres s’étalant sur un peu plus de 30 minutes de musique, Vader va droit au but. Non seulement les musiciens évitent de s’éparpiller, mais ils apportent, une fois de plus, de très bonnes compositions telles que Angels Of Steel, Iron Reign ou encore No Gravity sur laquelle les solos de guitares kickent des culs. Oh! Et j’aime bien l’illustration old school, soit dit en passant.

 
SPIRITUS MORTIS – The Year Is One
(Svart Records)

spiritus-mortis-year-is-oneDans la lignée de Candlemass, Trouble et leurs compatriotes de chez Reverend Bizarre, les finlandais de Spiritus Mortis visent dans le mille avec The Year Is One. Lourd, plutôt mélodique et construit sur une base de riffs monstrueux, le quintette fait preuve d’une étonnante maîtrise du genre. En même temps, lorsque l’on sait que, même s’il n’a fait paraître que son premier album en 2004, le groupe doom existe depuis 1990, on comprend mieux pourquoi The Year Is One est un disque abouti.

 
BÖLZER – Hero
(Iron Bonehead)

bolzer-heroAprès avoir fait paraître deux EP notabes, Bölzer nous en donne enfin plus avec son tout premier album complet. About effing time! Je crois comprendre que certaines gens sont déstabilisés par le timbre vocal de KzR, dont j’ignore la prononciation. Kzar? Kayser? Pour ma part, la voix plus hargneuse me fait penser un peu à Mantar, tandis que les chants clairs se rapprochent étrangement de Life of Agony, mais au ralenti, genre. Au-delà des voix, le duo suisse livre un disque qui diffère légèrement de ce à quoi il nous avait habitué. Avec un départ béton, Hero perd un peu de son effet de surprise à mi-chemin, mais retrouve un sacré regain sur Spiritual Athleticism, pour poursuivre avec ce vent de fraîcheur du départ sur Cholorophyllia.

 


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