Indépendant
Date de sortie : 24 mai 2014
Par Evans Brouillette
Darkaeon. Tâchez de vous souvenir de ce nom parce que nous ne sommes pas prêts de finir d’en entendre parler. La formation du groupe remonte à 2008 alors qu’il était connu sous le nom de Frozen Death. Un nom qui était familier pour plusieurs métalleux lanaudois. Effectivement, ces cinq gars ont su mettre un peu plus de piquant dans leur patelin qu’est Berthierville. Darkaeon nous prouve qu’ils maîtrisent bien le style progressif death mélodique, chose qui n’est pas toujours évidente.
Leur premier album Nihilism commence avec une intro de piano très mélodramatique, quelques bruits et cris qui semblent sortir d’un film d’horreur. Pour vous faire une comparaison cinématographique, ce morceau me fait penser à la trame sonore du premier film Resident Evil. Poursuivons l’écoute avec la pièce Beautiful Illusion, on retourne avec une intro assez soft de guitare, qui ne suit pas nécessairement le style de la chanson précédente, enchaînée par la voix clean (et j’irais jusqu’à dire rassurante) d’Hugo McSween. Puis, apparaissent les autres éléments musicaux dans une ascension technique et mélodique agréable. Les styles vocaux varient beaucoup et Émile Sylvestre nous en met plein les oreilles avec son lead guitare précis. C’est un morceau tout de même doux, mais qui démontre une belle harmonie musicale. Terminal Line est beaucoup plus rythmée. La basse est très proéminente, Alexandre Mirandette nous prouve qu’il peut faire ce qu’il veut avec son instrument et donne l’allure très technique à la pièce. Ne laissons pas de côté le batteur, Yanick Lemieux, ni la guitare rythm de Michael Ménard qui sont indispensables au cœur de la formation et qui font un travail incroyable pour garder la cadence malgré la complexité des chansons. Viennent par la suite, les deux pièces les plus progressives de l’opus, bien plus rythmées et heavy, tout en restant mélodiques. Darkaeon, malgré les nombreuses influences musicales qui les enflamment, se démarque avec brio puisqu’il ne ressemble à aucun autre groupe du même genre. Plus le temps compte de nouveaux bands, plus il est difficile de se démarquer et d’innover. Pourtant, ces braves gaillards ont su mettre leur expertise musicale à profit. Terminons l’œuvre avec une pièce progressive et mélodique qui nous annonce tranquillement la fin de l’album. Je conseille Nihilism aux amateurs de death mélodique et/ou aux fans de Dream Theater. Pour un premier enregistrement, je dois dire qu’ils ont mis le paquet. Espérons que la suite saura autant nous enchanter, rester audacieuse et révolutionnaire.
Cote : 8,5/10

Quelle pochette affreuse…Wow.
Bon, un métalleux qui fait son difficile…
Never seen before!!!
Hahaha,
Ce commentaire là venant de toi est le summum du concept de l’ironie! Man même le concept métaphysique de l’ironie prends des notes! De plus j’ai entendu dire que l’université cosmique de l’ironie songe à t’offrir une chaire ad hoc!!!!
HAHAHA – Ton analyse est écoeurante.