Critique de A Celebration Of Death – Fester

Il y a eu un gros buzz de la part de «l’élite du métal» lors de la sortie de A Celebration Of Death de Fester. Premièrement, le groupe norvégien n’avait pas sorti d’albums depuis 1993 et deuxièmement, on criait tout simplement au génie pour ce nouveau disque. J’ai donc voulu comprendre pourquoi on encensait tant cet album.

Avant toute chose, je me dois de vous expliquer c’est quoi l’élite du métal. Ce sont des journalistes prétentieux qui préfèrent en général tout ce qui n’intéresse personne et qui la plupart du temps crachent sur tous les groupes un peu plus grand public, qu’importe la qualité du produit. Quand je dis grand public, bien c’est quand tu réussis à vendre plus que 1000 albums internationalement. Il faut être «vendu» en osti pour atteindre ce chiffre mirobolant (pointe de cynisme ici)… Et si par malheur il y a une touche de jazz ou d’industriel qui se pointe dans une toune, nos élitistes sont partis pour la gloire. Ce troisième album de Fester a littéralement tout pour faire bander un membre de l’élite.

En voyant toutes ces critiques de de 9/10 et 10/10, je me suis dit que c’etait impossible que cet album soit mauvais. Donc je l’ai  écouté , pis écouté, pis écouté encore, crisse je suis rendu que je connais les tounes par cœur!!! Conclusion après tant d’écoutes,  A Celebration Of Death est un album intéressant, sans plus. Il faut quand même souligner le travail original sur ce disque. La réalisation est ultra low-fi, tellement que je suis convaincu qu’ils ont utilisé une batterie de marque Westbury en studio tellement elle sonne comme de la merde. Mais ce son est clairement voulu, ce qui donne tout de même un certain charme.

Fester fait du black/death doom métal sur des rhythmes lents truffés de riffs tous aussi mélancoliques les uns que les autres. C’est d’ailleurs là où le problème se situe sur ce disque. Malgré des sons recherchés, différents et oui, il y a des quelques éléments de jazz et d’industriel sur certaines chansons, je reste totalement passif face à leur musique. Mis à part l’excellente The Black Tower et la dernière toune instrumentale, on finit par s’ennuyer assez rapidement. Avant de donner une note finale à un album, je me pose toujours la question à savoir si je vais l’écouter encore après en avoir fait l’analyse et ici la réponse est non.

A Celebration Of Death est un disque, somme toute bien fait avec ses bons moments, mais dont on se lasse facilement. Et je ne peux pas dire que je n’ai pas essayé d’aimer ça. Je ne fais assurément pas partie de l’élite du métal, désolé.

Cote de Steve le trou-du-cul du métal: 6 cd qui va aller dans ma batch à vendre au pawn shop, n’en déplaise à l’élite sur 10

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