Critique de Day After – DRUNK VISION

Cette semaine j’ai choisi de faire ma critique sur l’album « Day After » de Drunk Vision, un groupe de death/prog brésilien qui vient malheureusement de se séparer. J’ai choisi cet album parce que je le trouve tout simplement spécial. À la première écoute, je dois avouer que j’ai eu de la difficulté à le « sizer ». L’impression que j’ai eue est que le groupe nous fait voyager à travers plusieurs styles. Il faut donc avoir l’esprit ouvert. Sans être fan de breakdown, je dois dire que les gars nous en servent des bons et bien placés. Tout au long de l’album, il y a une belle technicalité du côté de la batterie et la basse est très présente. Le son est ultra lourd, surtout dans la pièce « Sober Times », ce qui rend l’album assez sombre, comme le laisse sous-entendre sa pochette. Les solos ne sont pas nombreux ou longs, mais ils sont bien faits et à leur place. Le « clean vocal » n’est peut-être pas à point par contre. La chanson « Self Burning Machine » lance l’album en force avec des riffs puissants, un vocal agressif, un refrain accrocheur et un breakdown qui rentre dedans. La chanson « Yellow Lights » a aussi attiré mon attention parce qu’elle a une sonorité très « dark », presque inquiétante même. Pour terminer l’album, on a droit à une version acoustique de la pièce Day After. Après toute cette belle brutalité, ça peut faire du bien. Le mélange des voix masculines et féminines est bien fait et la chanson est franchement bonne, autant en acoustique qu’en version régulière selon moi.

Bref, même si le groupe est mort, on aura quand même eu droit à un bon album avant la fin. Il en vaut l’écoute.

Cote de Marie-Pier: 8.5/10

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